lundi 4 octobre 2010

Le capitalisme est un équilibre de Nash

Supposons qu'un pays choisisse de taxer (un peu plus) le capital, d'augmenter les garanties sociales, les salaires, les retraites...

Les investisseurs, actionnaires voyant une partie de leurs bonus s'envoler décident d'investir ailleurs...
Le pays se retrouve face à une baisse de ses capitaux.

Pour tout pays, il est donc localement optimal de rester dans le capitalisme... alors que, et là on entre dans des avis qui sont purement personnels, si tous les pays taxaient uniformément le capital de manière plus significative, les biens serait mieux répartis. Et donc, on aurait un maximum global du bonheur (fitness) des populations.

D'un point de vue "pratique", quand on est bloqué par un optimum local, il n'y a pas d'autre choix que de secouer tout le système, pour repartir explorer l'espace :  c'est ce qu'on appelle, dans le domaine humain, une révolution mondiale.